L’Auberge « A l’Union » invitait déjà le passant, en 1840, à s’arrêter à « ce logis à pied et à cheval ». La bâtisse a rempli diverses fonctions comme celle de Maison de Commune et salle du Conseil pour revenir à son affectation initiale d’auberge communale. Un élément incongru vit aujourd’hui une seconde jeunesse au cœur de la magnifique cave voûtée au sous-sol : la porte blindée d’une cellule de prison qui officia du temps de l’ancienne préfecture et qui était restée intacte aux combles du bâtiment (voir photo).

La note 3 attribuée à l’auberge au sens du recensement architectural a guidé certains choix ; l’enveloppe du bâtiment est conservée et les façades réharmonisées (réhabilitation d’anciennes ouvertures murées, obturation de fenêtres ajoutées au gré des envies… et des années). La cave voûtée en brique terre cuite est entièrement rénovée pour retrouver son cachet d’origine. Cette cave et la charpente sont les seuls éléments intérieurs qui ont pu être sauvegardés.

L’auberge accueille aujourd’hui :

– un restaurant (bistrot et salle à manger) et 9 chambres d’hôtel dont une spécialement adaptée aux besoins de personnes à mobilité réduite,

– un carnotzet qui réhabilite magnifiquement l’ancienne cave

– un appartement de fonction très ouvert privilégiant l’espace et mettant en valeur l’ancienne charpente. Ceci n’aurait pas été possible avec des chambres d’hôtel qui auraient divisé le volume et caché cette ancienne structure en bois.